Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Caroline Yadan
Photo de monsieur le député Mounir Belhamiti
Photo de madame la députée Patricia Lemoine
Photo de madame la députée Émilie Chandler
Photo de madame la députée Laurence Heydel Grillere
Photo de monsieur le député Emmanuel Pellerin
Photo de madame la députée Sarah Tanzilli
Photo de monsieur le député Freddy Sertin
Photo de madame la députée Clara Chassaniol
Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de monsieur le député Benoît Bordat
Photo de monsieur le député Philippe Frei
Photo de monsieur le député Philippe Guillemard

À l’alinéa 2, après le mot :

« médiateur »,

insérer les mots : 

« spécialement formé à la justice restaurative ».

Exposé sommaire

J'adhère en tous points à l'expérimentation proposée par nos collègues du Modem qui souhaitent grâce à une proposition de l'association Respect Zone, développer la médiation dans l'espace numérique. Les MARD, la médiation, le processus collaboratif, mais aussi les rencontres restauratives sont susceptibles de contribuer à l'apaisement de la société en permettant à l'auteur des faits délictueux de prendre connaissance de la gravité de son acte et à la victime de se réparer. 


À l'heure où la violence verbale, symbolique et physique est devenue un mode d'expression courant dans notre société, il est essentiel d'apaiser les esprits et de retrouver les moyens de dialoguer, d'échanger, d'entendre, de converser, de comprendre, d'expliquer, de se confronter, c'est-à-dire de communiquer pour aboutir à des échanges pacifiés.


Cette évolution doit être suivie par le plus grand nombre de nos concitoyens, et surtout être accompagnée par des professionnels, dignes de ce nom. On ne s’improvise pas médiateur. 


Actuellement, l'activité de médiateur n'est pas réglementée. Aucune condition de diplôme n'est exigée, ce qui devrait changer grâce aux proposition du Conseil Nationale de la Médiation.L’exposé de l’amendement 1074 précise que la médiation entre utilisateurs volontaires sera « dispensée par des associations expertes en droit et reconnues dans la lutte contre les Cyberviolences ».Or, si les associations mentionnées sont tout à fait qualifiées pour dispenser des formations sur la cyberviolence ou des stages de citoyenneté, elles n’ont, a priori pas de formation qualifiante de médiateur, qui exige une expertise particulière.
C'est pourquoi il est essentiel de s'assurer que la médiation soit dispensé par des professionnels formés à la justice restaurative, éventuellement en présence d'associations expertes dans la lutte contre les cyberviolences. C'est le sens de ce 1er sous-amendement.