Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de monsieur le député Nicolas Ray
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de monsieur le député Vincent Seitlinger
Photo de monsieur le député Victor Habert-Dassault
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de madame la députée Isabelle Périgault
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Taite
Photo de madame la députée Christelle Petex
Photo de madame la députée Josiane Corneloup

À la fin de l’alinéa 2, substituer aux mots :

« n’apparaît pas à l’évidence qu’il s’agit d’un contenu généré algorithmiquement ou s’il n’en est pas expressément fait mention »

les mots :

« n’est pas obligatoirement fait mention qu’il s’agit d’un contenu généré algorithmiquement. »

Exposé sommaire

L’article 4 bis introduit par un amendement du Gouvernement a pour objet de pénaliser les « deepfakes », autrement dit le fait de publier un contenu visuel ou sonore généré par un traitement algorithmique et reproduisant l’image ou les paroles d’une personne sans son consentement. 

Cependant, le Gouvernement propose actuellement de les sanctionner s’il n’apparait pas à l’évidence qu’il s’agit d’un contenu de ce type ou s’il n’en est pas expressément fait mention.

Or, ce qui peut apparaitre évident pour quelqu’un ne l’est pas forcément pour quelqu’un d’autre. Cette notion étant extrêmement floue, elle risque de créer des difficultés dans l’application de loi.

Le présent amendement propose donc de supprimer ce premier critère pour n’en laisser qu’un seul, à savoir l’obligation de faire obligatoirement mention qu’il s’agit d’un contenu généré algorithmiquement.