Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de madame la députée Laurence Heydel Grillere
Photo de madame la députée Émilie Chandler
Photo de monsieur le député Philippe Fait
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de madame la députée Brigitte Klinkert
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Jean Terlier
Photo de monsieur le député Guillaume Gouffier Valente
Photo de madame la députée Céline Calvez
Photo de madame la députée Amélia Lakrafi
Photo de madame la députée Julie Delpech
Photo de madame la députée Violette Spillebout
Photo de madame la députée Sophie Panonacle
Photo de madame la députée Anne-Cécile Violland
Photo de madame la députée Virginie Lanlo
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Christine Decodts
Photo de monsieur le député Stéphane Vojetta
Photo de madame la députée Olga Givernet
Photo de monsieur le député Joël Giraud
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Cubertafon
Photo de monsieur le député Emmanuel Pellerin
Photo de madame la députée Liliana Tanguy
Photo de monsieur le député Jean-François Rousset
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut

Après l’article 227‑22‑2 du code pénal, il est inséré un article 227‑22‑3 ainsi rédigé :

« Art. 227‑22‑3. – Le fait de solliciter la diffusion ou la transmission ou d’obtenir des images ou vidéos à caractère sexuel par l’utilisation d’un service de communication au public en ligne ou par le biais d’un support numérique ou électronique, en menaçant de révéler ou d’imputer des faits de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. La tentative de ce délit est punie des mêmes peines. »

Exposé sommaire

73 % des femmes ont déjà été victimes de violences sexistes et sexuelles en ligne. La sextorsion consiste à exercer une pression sur autrui en menaçant de publier une photo ou vidéo intime de la personne concernée, sur des réseaux sociaux ou un site pornographique contre de l’argent ou d’autres images intimes. 

 


Depuis 2021, un délit spécifique de sextorsion existe mais ne vise que les victimes mineures. Cet amendement a pour but d'étendre cette infraction autonome aux majeurs afin de reconnaître que la sextorsion n’est pas un chantage comme les autres mais bien une violence sexiste à part entière. 

 


Cet amendement a été travaillé avec l'association Stop Fisha.