- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2024, n° 1680
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
À la fin, substituer au montant :
« 21 609 624 014 € »
le montant :
« 16 609 624 014 € ».
Cet amendement a pour objet la diminution de 5 milliards le montant du prélèvement effectué sur les recettes de l'Etat au titre de la participation de la France au budget de l'Union européenne.
La France, en tant que membre actif de l'Union européenne, a toujours été un contributeur majeur au budget de cette organisation. Les sommes que nous versons chaque année à l'Union européenne sont considérables, et il est grand temps d'examiner cette contribution de manière critique. Dans un contexte économique marqué par des crises récurrentes et des demandes d'efforts financiers croissantes au sein de notre pays, il est légitime de se demander si notre contribution à l'Union européenne doit être réduite de 5 milliards d'euros.
Les sommes que nous versons à l'Union européenne sont souvent dépensées dans un puits sans fond bureaucratique. Il est crucial de s'assurer que notre argent est dépensé de manière efficace et transparente. Les citoyens français ont le droit de savoir comment leurs impôts sont utilisés au niveau européen et de s'assurer que chaque euro contribue réellement à l'amélioration de leur qualité de vie.
En outre, en temps de crise, on demande constamment des efforts aux Français, en particulier aux classes moyennes et populaires. Les mesures d'austérité, les hausses d'impôts et les coupes budgétaires ont été des réalités incontournables pour de nombreuses familles françaises ces dernières années.
Il est important de rappeler que ces commissaires et technocrates européens ne sont pas élus par les citoyens français ni par ceux des autres pays membres de l'Union européenne. Ils exercent un pouvoir considérable sans avoir à rendre de comptes directement aux électeurs. Par conséquent, il est d'autant plus crucial de veiller à ce que leur gestion des ressources financières soit soumise à une surveillance rigoureuse et à une responsabilité accrue.