Fabrication de la liasse

Amendement n°I-4493

Déposé le vendredi 13 octobre 2023
En traitement
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de monsieur le député Charles de Courson
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de madame la députée Martine Froger
Photo de monsieur le député Stéphane Lenormand
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Max Mathiasin
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de monsieur le député Laurent Panifous
Photo de monsieur le député Benjamin Saint-Huile
Photo de monsieur le député Olivier Serva
Photo de monsieur le député David Taupiac
Photo de monsieur le député Jean-Luc Warsmann
Photo de madame la députée Estelle Youssouffa

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Au premier alinéa du I de l’article 1407 ter du code général des impôts, le taux : « 60 % » est remplacé par le taux : « 100 % ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à permettre aux communes qui le souhaitent, et où le marché locatif est particulièrement tendu (zones urbaines denses classées conformément à l’article 232 du code général des impôts), de majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires d’une proportion allant de 5 % à 100 % (et non plus à 60 % maximum comme la loi le leur permet actuellement).
Cette majoration reste à la discrétion des exécutifs communaux et il est sain et responsable de confier aux élus locaux de l’autonomie sur le sujet, afin de permettre in fine une régulation du taux d’occupation de résidences sur la commune et de renforcer le logement principal pour les ménages.
Certaines communes en Bretagne, sur le littoral ou les îles, ont un taux de résidences secondaires qui dépasse 70 %. Au delà de la diminution drastique de l’offre d’habitat pour les ménages, c’est toute la vie socio-économique de la commune qui s’en trouve impactée au quotidien, avec la fermeture de services publics ou de commerces de proximité.