- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2024, n° 1680
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Médias, livre et industries culturelles
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Presse et médias | 0 | 1 |
Livre et industries culturelles | 1 | 0 |
TOTAUX | 1 | 1 |
SOLDE | 0 |
Le présent amendement prévoit d’abonder les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 1 euro pour la sous-action 6 « Soutien dans le domaine du cinéma » de l’action 2 « Industries culturelles » du programme n° 334 « Livre et industries culturelles » et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, pour l’action 1 « Relations financières avec l’AFP » du programme n° 180 « Presse et médias ». En cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever cette dernière compensation.
cet amendement d’appel vise à faire remonter une préoccupation importante des distributeurs de services audiovisuels. En effet ceux-ci alertent sur l’importance que l’ARCOM reconnaisse certaines plateformes comme des « distributeurs de services audiovisuels ». Si ceux-ci contribuent au CNC via la taxe sur la diffusion en vidéo physique et en ligne de contenus audiovisuels (TSV), ils ne participent pas au financement du CNC via la taxe sur les services de télévision due par les distributeurs de services de télévisions (TST-D). Or ces plateformes sont des distributeurs qui ne disent pas leur nom.
Pour préserver notre exception culturelle française, il est indispensable de préserver nos acteurs français face à la concurrence des GAFAM.