- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2024, n° 1680
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Écologie, développement et mobilité durables
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport portant sur les incinérateurs, et notamment sur leur âge, leurs localisations (à proximité des habitations ou non),leurs technologies et leurs impacts sur l'environnement. Ce rapport se concentre également sur les concentrations de dioxines à proximité de ces incinérateurs.
Nous demandons à ce qu'un rapport soit remis sur les incinérateurs. Il se concentra notamment sur leur âge, leurs localisations (à proximité des habitations ou non), leurs technologies et leurs impacts sur l'environnement. Un accent particulier sera accordé aux concentrations de dioxines à proximité de ces incinérateurs.
Nous tenons à rappeler que le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas. La planète croule sous les déchets et la France aussi. Chaque année, le pays produit 326 millions de tonnes de déchets. Si 39 millions de tonnes sont du fait des ménages, la majorité provient de l’industrie et surtout du secteur de la construction. Cette accumulation de déchets de toutes natures doit cesser. Une grande partie des déchets auxquels nous sommes confrontés ne peut pas être revalorisée : 42 % sont recyclés ou compostés, tandis que 32 % sont incinérés et 29 % enfouis en décharge.
Les causes de la surproduction des déchets sont connues. La première est évidemment le système économique qui vit de la surconsommation. Le fétichisme de la marchandise déshumanise les êtres humains, obligés de consommer tout et n’importe quoi pour assurer la survie du système économique. Les entreprises s’acharnent à créer des besoins « artificiels » théorisés par le sociologue Razmig Keucheyan.
Nous devons mettre une série de mesures pour tendre vers le zéro déchet, comme nous le proposons dans le livret Zéro Déchet. Pour les déchets restants, nous souhaitons rendre obligatoire le recyclage, le compostage ou l’incinération, dans cet ordre de priorité.