- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2024, n° 1680
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Médias, livre et industries culturelles
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant le fonctionnement, les moyens humains et le financement public de l’autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique dans son contrôle des médias privés.
Par cet amendement, nous proposons la réalisation d'un rapport sur le fonctionnement de l'ARCOM, ainsi que sur les moyens humains qui lui sont alloués et son financement public.
Chaque année, l’Arcom constate, dans son rapport annuel au Parlement sur la représentation de la société française dans les médias, que les chaines représentent très mal la diversité de la société française. Le président de l’Arcom soutient qu'une révolution des acteurs du paysage audiovisuel est en cours. Avec la concentration aux mains d'un petit nombre de milliardaires des grandes chaines, celles-ci ne peuvent plus être garantes d'un pluralisme qui nous est pourtant cher.
L'Arcom doit pouvoir veiller à tous les aspects de la représentation de la société française. Or, elle ne dispose que de peu de moyens pour y parvenir. Nous nous interrogeons donc sur le poids de cette autorité face aux empires médiatiques qu’elle est censée contrôler, et sur le degré d’autonomie et d’indépendance qu'elle possède dans l’exercice de ses fonctions.
Ce rapport vise donc à observer dans le détail des processus et des moyens à la disposition de l'autorité pour contrôler le respect des engagements pris par les chaines, ainsi qu'à apporter de la transparence sur son financement public.