Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF2661

Déposé le mardi 24 octobre 2023
Discuté
Adopté
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac

Le troisième alinéa de l’article 19 de la loi n° 55‑366 du 3 avril 1955 relative au développement des crédits affectés aux dépenses du ministère des finances et des affaires économiques pour l’exercice 1955 est complété par une phrase ainsi rédigée : 

« Elle n’est pas applicable aux Présidents de la République élus après le 1er avril 2022 ».

Exposé sommaire

Le samedi 21 décembre 2020, le président Emmanuel Macron a indiqué vouloir renoncer par avance à sa future retraite d’ancien Président de la République, devenant ainsi le premier Président à renoncer au bénéfice de la loi du 3 avril 1955. En vertu de ce texte adopté par la IVème République, toujours en vigueur, les anciens chefs d’État se voient verser à vie, dès leur départ de l’Élysée, une pension équivalente au salaire d’un conseiller d’État, dont le montant n’est soumis à aucune condition d’âge ni de durée de mandat ni de revenus. L’actuel chef de l’État indiquait également que la loi de 1955 ne s’appliquerait plus à aucun Président à l’avenir.
Aussi, le présent amendement des députés Socialistes et apparentés vise à honorer cette promesse de l’actuel président de la République et donc à supprimer cette pension.
 
Bien entendu, il conviendra si cet amendement devient loi, de procéder, par décret, à l’affiliation du Président de la République au régime général de sécurité sociale au titre de l’assurance vieillesse, comme le sont aujourd’hui les membres du Gouvernement.