- Texte visé : Projet de loi de financement de la sécurité sociale, modifié par le Sénat, pour 2024, n° 1875
- Stade de lecture : Nouvelle lecture
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Le groupe Les Républicains n’est pas formellement opposé à l’article 9. En effet, suite à la fermeture pour l’avenir des régimes spéciaux, il faut prévoir un financement de ceux-ci. Le choix opéré par le Gouvernement d’appliquer la clause du grand-père, qui n’est pas celui des Républicains, oblige ainsi la mise en place d’un schéma de financement plutôt complexe.
Toutefois, cet article prévoit que l’AGIRC-ARRCO participe par une contribution au financement du système des retraites « au titre de la solidarité financière ».
Les Députés Les Républicains ont à maintes reprises signalé qu’ils n’accepteront pas que le Gouvernement fasse les poches de l’AGIRC-ARRCO pour financer les réformes qu’il a lui-même entrepris. L’excédent de l’AGIRC-ARRCO et ses réserves appartiennent aux assurés et retraités de cette caisse autonome, et qui ont fait de nombreux efforts pour y arriver, contrairement à l’Etat qui est incapable de gérer un budget à l’équilibre.
Le Sénat avait supprimé la référence à une telle contribution. Pourtant, en commission des affaires sociales, la rapporteure générale a fait voter un amendement de rétablissement.
Les Députés Les Républicains ne peuvent accepter cela. Ainsi, à contre cœur, ils demandent la suppression totale de l’article 9, et rappellent que la ponction de l’AGIRC-ARRCO, qu’elle soit assumée par le Gouvernement ou non (en faisant pression sur les partenaires sociaux) est inacceptable.