- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de MM. Marc Ferracci, Sylvain Maillard, Sacha Houlié, Mme Fanta Berete, M. Guillaume Gouffier Valente et plusieurs de leurs collègues visant à lutter contre les discriminations par la pratique de tests individuels et statistiques (1494)., n° 1903-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 5, après le mot :
« statistique, »,
insérer les mots :
« sans que ces tests ne puissent viser des entreprises de moins de 1 000 salariés lorsqu’ils tendent à étudier d’éventuelles discriminations à l’embauche, ».
Amendement de repli
Cet amendement inspiré par la Confédération des PME (CPME) vise à circonscrire aux entreprises de plus de 1 000 salariés la possibilité pour le service visé à l'article 1er de réaliser et financer la réalisation de tests de discrimination de nature statistique lorsqu'ils tendent à étudier d'éventuelles discriminations à l'embauche.
Les dispositions de la présente proposition de loi venant ajouter une charge aux entreprises, il convient d'en exclure les TPE et PME qui sont déjà accablées de contraintes et dont l'effectif ne permet pas nécessairement la production de résultats fiables. Elles sont par ailleurs déjà soumises aux dispositions du code pénal et du code du travail qui viennent sanctionner, notamment pénalement, les discriminations lorsqu'elles sont avérées. Les tests individuels sont, dans ce cadre, admis à titre de preuve et le service créé à l'article 1er peut accompagner les personnes soupçonnant une discrimination.
Il ne s'agit donc pas d'exonérer les TPE-PME ou d'envoyer un signal de tolérance de la discrimination mais bien de s'assurer de la pertinence des résultats des tests statistiques menés.