- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de Mme Annaïg Le Meur et plusieurs de ses collègues visant à remédier aux déséquilibres du marché locatif en zone tendue (1176)., n° 1928-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’impact qu’auront les nouvelles responsabilités mises à la charge des maires par la présente loi, sur la bonne administration des communes au regard de l’ensemble de leurs obligations et des moyens dont dispose leur municipalité.
La présente proposition de loi fait entièrement peser sur les maires de commune la charge de son application.
À mesure que l’État retire des moyens financiers et des compétences aux communes, il tend à leur imposer des obligations nouvelles. Au point où l’on se demande si le maire ne serait pas devenu la variable d’ajustement à tout épreuve des manquements de l’État en le considérant comme un agent décentralisé des services publics.
Cette situation pose non seulement une question de principe mais aussi de moyens humains et matériels puisque les maires sont déjà confrontés à la complexité et à l’inflation administrative des normes et règlementation.
Cet amendement vise à évaluer l’impact sur la gestion communale des missions confiées par l’État aux élus locaux au gré des textes législatifs et de leur application.