- Texte visé : Texte n°1928, adopté par la commission, sur la proposition de loi de Mme Annaïg Le Meur et plusieurs de ses collègues visant à remédier aux déséquilibres du marché locatif en zone tendue (1176)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Au début de l’alinéa 4, ajouter les mots :
« Si le conseil municipal le décide par délibération motivée adoptée à la majorité qualifiée des deux tiers, ».
Cet amendement a pour objet d’éviter l’extension automatique du champ d’application du Diagnostic de Performance Energétique (DPE) à la location meublée de tourisme, tout en laissant une certaine latitude aux communes pour décider de son application.
La loi « Climat et Résilience » a institué l’impossibilité de louer son logement, après une certaine date, à moins de répondre aux exigences du DPE, censées diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Cette exigence est une atteinte disproportionnée au droit de propriété, tient compte du résultat dérisoire, voire douteux de ces mesures sur la baisse des émissions de gaz carbonique.
Les communes doivent pouvoir apprécier de la nécéssité d’appliquer ces dispostions, sans pour autant que cette décision puisse ne relever de la seule volonté de la majorité municipale.
En effet, une telle mesure peut avoir un fort impact sur la capacité financière de certains propriétaires pour qui la location saisonnière constitue un complément de revenu nécéssaire, voire le seul moyen de financer leurs charges.