Fabrication de la liasse

Amendement n°544

Déposé le mercredi 6 décembre 2023
En traitement
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de monsieur le député Charles de Courson
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de madame la députée Martine Froger
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Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de monsieur le député Laurent Panifous
Photo de monsieur le député Benjamin Saint-Huile
Photo de monsieur le député Olivier Serva
Photo de monsieur le député David Taupiac
Photo de monsieur le député Jean-Luc Warsmann
Photo de madame la députée Estelle Youssouffa

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Rédiger ainsi l’alinéa 25 :

« VII. – L’article L. 822‑2 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le montant de cette contribution est révisé chaque année. » »

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe LIOT vise à renforcer les sanctions contre les employeurs qui ont recours à des étrangers en situation irrégulière :

  • d’une part il rétablit la contribution forfaitaire représentative des frais de réacheminement de l’étranger dans son pays d’origine supprimée au Sénat. Il est normal que l’employeur qui a violé le code du travail paye le coût du réacheminement de l’étranger dans son pays d’origine, ce n’est pas à l’État d’assumer cette charge
  • il propose une révision annuelle du montant de cette contribution. Actuellement, son montant est fixé par arrêté pour chaque zone géographique, par exemple 2 553 euros pour l’Afrique subsaharienne. L’étude d’impact du projet de loi indique que ce montant n’a pas été revalorisé depuis un arrêté du 5 décembre 2006. Il est nécessaire que cette contribution soit revalorisée chaque année, a minima à hauteur de l’inflation, face à la hausse du coût pour l’État.