- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration (n°1855)., n° 1943-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Après l’alinéa 5, insérer l'alinéa suivant :
« Aucune amende administrative ne peut être prononcée à l’encontre de l’employeur de bonne foi. »
L’article 8 instaure une amende administrative, complétée des frais d’éloignement du territoire français du ressortissant étranger en situation irrégulière, à l’égard des employeurs ayant employé des d'étrangers non autorisés à travailler, le degré d’intentionnalité de l’employeur pouvant être prise en compte pour minorer le montant de l’amende.
Or, un employeur peut en toute bonne foi avoir embauché un salarié ne disposant pas d’une autorisation de travail, par exemple, si celui-ci a présenté des faux papiers ou utilisé l’identité d’une autre personne (sujet des alias). Il apparait dès lors injuste de le rendre passible d’une amende administrative pour travail illégal.
Ce type de situation est fréquent.
Il est donc proposé de prévoir que l’amende administrative ne peut être prononcée à l’encontre de l’employeur de bonne foi.