- Texte visé : Projet de loi de finances, modifié par le Sénat, pour 2024, n° 1985
- Stade de lecture : Nouvelle lecture
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Supprimer cet article.
Par cet amendement, les députés LFI-NUPES invitent à supprimer cet article qui est une baisse de taxe injustifiée sectoriellement, et démontre la déconnexion du Gouvernement face à la crise sociale que traverse le pays.
Peu de produits et services sont soumis à une taxe sur la valeur ajoutée à 5,5% : les denrées alimentaires, l’eau, et quelques produits de première nécessité.
Nous avions proposé au cours de la première lecture de ce projet de loi de finances de baisser cette taxe sur la consommation populaire sur les produits dont dépendent les plus précaires. Nous avions proposé la TVA à 5,5% sur les transports en communs, la TVA à 5,5% sur les produits issus de la réparation, la TVA à 5,5% sur les premier kilowattheure d’électricité nécessaire à la dignité. Tout a été balayé par le Gouvernement.
Les députés LR avaient proposé dans leur niche parlementaire un taux réduit de TVA à 5,5% sur les trains régionaux. Une mesure qui allait dans la bonne direction, tant du point du vue écologique que social. Les députés macronistes s’était opposé à cette mesure, au nom de l’austérité budgétaire.
Et désormais nous voilà à étudier un article absurde qui prévoit l’application d’un taux réduit de TVA sur les activités d’équitation. Rien ne vient justifier que les cours et la pratique de l’équitation doivent bénéficier d’un taux réduit de TVA quand les biens essentiels à la vie et à la mobilité ne le peuvent pas.
En cohérence, nous proposons donc la suppression de cet article qui vient tourner en ridicule l’action du Gouvernement.