- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de résolution européenne de Mme Cécile Rilhac et plusieurs de ses collègues relative à l’adoption d’une loi européenne sur l’espace (n°1944)., n° 1991-A0
- Stade de lecture : Lecture unique
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la fin de l’alinéa 26, substituer aux mots :
« et soutenant la compétitivité des acteurs européens en adoptant des règles communes exigeantes »
les mots :
« pour apporter une réponse efficace aux enjeux transnationaux de durabilité et de gestion du trafic spatial, qui impliquent notamment la prévention et la réduction des débris spatiaux ».
Par cet amendement, les députés du groupe LFI-NUPES proposent de substituer aux mots "et soutenant la compétitivité des acteurs européens en adoptant des règles communes exigentes" les mots "pour apporter une répose efficace aux enjeux transnationaux de durabilité et de gestion du trafic spatial, qui impliquent notamment la prévention et la réduction des débris spatiaux".
Notre groupe s'oppose en effet au tournant compétitif dans la politique spatiale européenne. Actée à l'occasion du Sommet de Séville des 7 et 8 novembre dernier, la compétition entamée par l'Union européenne et l'ESA pour ses futurs programmes spatiaux ne peut que diviser et affaiblir la puissance spatiale européenne et renforcer la prédation en matière spatiale.
Depuis plus de 50 ans, la projet spatial européen repose sur le financement par les États membres de l'ESA au profit de la planification politique et industrielle, ce qui a permis à l'Europe de se poser comme la puissance spatiale qu'elle est aujourd'hui. L'essor de l'UE dans la politique spatiale ne doit pas être synonyme de compétition exacerbée.