- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de MM. Patrick Vignal, Sylvain Maillard, Mmes Nadia Hai, Anne Brugnera et plusieurs de leurs collègues visant à reconnaître les métiers de la médiation sociale (1208)., n° 2109-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter la seconde phrase par les mots :
« , ainsi que les moyens financiers supplémentaires nécessaires afin de limiter la rotation du personnel, pérenniser les emplois et favoriser le développement de la profession. »
Cet amendement des député·es membres du groupe LFI-Nupes vise à compléter la demande de rapport créée à l’article 3bis afin d’évaluer les besoins de financement nécessaires pour limiter le turnover caractérisé dans les équipes de médiation et pérenniser les emplois adossés à des contrats aidés.
Selon le rapport “Remettre de l’humain dans les territoires” du député Patrick Vignal, le “turnover des médiateurs sociaux est très important chez les opérateurs. Le médiateur formé et qui a acquis de l’expérience durant plusieurs années se voit contraint de partir vers d’autres métiers, parce que son employeur ne peut le conserver faute de moyens financiers.”
L’important turnover dans les équipes est source de démobilisation : il décourage et précarise le médiateur, qui s’attend à ne pouvoir rester dans son emploi malgré son investissement auprès des publics. In fine, les bénéficiaires de la médiation sociale subissent les conséquences de cette mobilité décrite comme “forcée”.