Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
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Photo de monsieur le député Roger Vicot
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
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Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de monsieur le député Boris Vallaud

I. – À l’alinéa 5, après le mot :

« peut », 

insérer les mots :

« , après avoir été saisie par l’administration bénéficiaire ou les tiers mentionnés au I, ou de manière aléatoire, ».

II. – En conséquence, après le même alinéa 5, insérer l’alinéa suivant :

« Chaque contrat conclu entre un prestataire ou un consultant et une administration bénéficiaire est notifié par celle-ci à la Commission nationale de l’informatique et des libertés. »

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à instaurer la possibilité pour la CNIL de réaliser des contrôles aléatoires chez le consultant ou le prestataire ayant réalisé une mission pour le compte d’une administration bénéficiaire.

En vertu de l’article 17 de la proposition de loi, le consultant ou le prestataire doit supprimer, dans un délai d’un mois, les données récoltées afin d’exécuter la prestation. En cas de doute par l’administration bénéficiaire ou des tiers avec qui le consultant ou le prestataire a échangé, les CNIL peut réaliser un contrôle du respect de ladite obligation.

Toutefois, ce contrôle est conditionné au doute de l’administration ou du tiers. Instaurer des contrôles aléatoires décidés par la CNIL aurait un effet d’autant plus dissuasif.

Un tel contrôle aléatoire suppose que la CNIL a la connaissance de tous les contrats conclus entre un prestataire ou un consultant et une administration bénéficiaire. C’est pourquoi le présent amendement prévoit une notification systématique des contrats par l’administration bénéficiaire à la CNIL.