- Texte visé : Proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères en France, n° 2150
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
Supprimer la seconde phrase de l'alinéa 6.
"Cet amendement de repli vise à préserver le caractère expérimental de l’article L851-3 de la sécurité intérieure dans sa rédaction résultant du I de l’article 3 ainsi proposé.
En effet, il apparait incohérent, sinon fallacieux, de proposer de telles modifications à titre expérimental jusqu’au 31 décembre 2026 dans le dispositif du texte, réitéré dans son exposé des motifs, avant de prévoir sa définitive entrée en vigueur à compter du 1er janvier 2027.
La France insoumise-NUPES considère au contraire que tout dispositif expérimental devrait, à son terme, faire l’objet d’une évaluation indépendante et d’un nouveau débat démocratique, et ce notamment lorsque son introduction ne répond pas à des besoins précis et établis. Cela est d’autant plus vrai lorsque ledit dispositif comprend des risques manifestes d’attenter aux droits et libertés, comme c’est le cas de cette proposition de loi.
Nous rappelons notre opposition ferme au recours à la surveillance algorithmique. Le développement de la « technopolice » qui s'est déployé ces dix dernières années : caméras-piétons, caméras embarquées, drones, transmission des images en temps réel, utilisation d’algorithmes « intelligents », etc., doit prendre fin. Notre programme l'Avenir en Commun propose de mettre un terme à cette fuite en avant et nous reviendrons à des méthodes de police et d’investigation qui mettent le savoir-faire humain au cœur du dispositif, dans le respect de la vie privée des citoyen·nes. "