- Texte visé : Proposition de loi n°2227 visant à reconnaître et protéger la santé menstruelle et gynécologique dans le monde du travail
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires sociales
I. – À l’alinéa 1, substituer aux mots :
« , telles que mentionnées »
les mots :
« et les symptômes liés à la condition gynécologique, endocrinologique et menstruelle reconnus comme incapacitants, tels que mentionnés ».
II. – En conséquence, à l’alinéa 3, substituer aux mots :
« ont été reconnues »
les mots :
« et les symptômes liés à la condition gynécologique, endocrinologique et menstruelle ont été reconnus ».
Cet amendement des député.es membres du groupe LFI-Nupes vise à compléter le motif de télétravail pour « menstruations incapacitantes » par la mention des symptômes liés à la condition gynécologique, endocrinologique et menstruelle.
Le terme de « menstruations incapacitantes » exclut nombre de situations et personnes présentant des douleurs ou affections liées à leur condition gynécologique, endocrinologique et menstruelle. Cette rédaction empêche donc de garantir un droit effectif au télétravail en cas de douleurs psychiques et physiques dès lors que la personne n’est plus menstruée. À titre d’exemple, les affections et douleurs causées par la ménopause (carence œstrogénique, bouffées de chaleur, troubles du sommeil, maux de tête, troubles urinaires, troubles de la mémoire, risque osseux...) ne sont pas reconnues et constituent toujours un tabou. Les personnes qui y sont confrontées n’en sont pas moins mises en difficulté par l’inadaptation du monde du travail.
C’est également le cas des personnes qui ne menstruent pas à cause de pathologies sous-jacentes ou en raison de leur condition physique, mais qui sont pourtant atteintes de douleurs incapacitantes liées à leur cycle ou leur état hormonal.
Tel est donc l’objet du présent amendement : s’assurer de la bonne inclusion des personnes présentant des symptômes incapacitants liés à leur condition gynécologique, endocrinologique ou menstruelle dans le dispositif.