Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 27 mars 2024)
Photo de madame la députée Nadège Abomangoli
Photo de monsieur le député Laurent Alexandre
Photo de monsieur le député Gabriel Amard
Photo de madame la députée Ségolène Amiot
Photo de madame la députée Farida Amrani
Photo de monsieur le député Rodrigo Arenas
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Christophe Bex
Photo de monsieur le député Carlos Martens Bilongo
Photo de monsieur le député Manuel Bompard
Photo de monsieur le député Idir Boumertit
Photo de monsieur le député Louis Boyard
Photo de monsieur le député Aymeric Caron
Photo de monsieur le député Sylvain Carrière
Photo de monsieur le député Florian Chauche
Photo de madame la députée Sophia Chikirou
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Photo de monsieur le député Éric Coquerel
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Photo de madame la députée Martine Etienne
Photo de monsieur le député Emmanuel Fernandes
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Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Perceval Gaillard
Photo de madame la députée Raquel Garrido
Photo de madame la députée Clémence Guetté
Photo de monsieur le député David Guiraud
Photo de madame la députée Mathilde Hignet
Photo de madame la députée Rachel Keke
Photo de monsieur le député Andy Kerbrat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Maxime Laisney
Photo de monsieur le député Arnaud Le Gall
Photo de madame la députée Élise Leboucher
Photo de madame la députée Charlotte Leduc
Photo de monsieur le député Jérôme Legavre
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Photo de madame la députée Murielle Lepvraud
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Photo de madame la députée Élisa Martin
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Photo de monsieur le député Frédéric Mathieu
Photo de monsieur le député Damien Maudet
Photo de madame la députée Marianne Maximi
Photo de madame la députée Manon Meunier
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
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Photo de madame la députée Nathalie Oziol
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Photo de monsieur le député René Pilato
Photo de monsieur le député François Piquemal
Photo de monsieur le député Thomas Portes
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de monsieur le député Sébastien Rome
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de monsieur le député Aurélien Saintoul
Photo de monsieur le député Michel Sala
Photo de madame la députée Danielle Simonnet
Photo de madame la députée Ersilia Soudais
Photo de madame la députée Anne Stambach-Terrenoir
Photo de madame la députée Andrée Taurinya
Photo de monsieur le député Matthias Tavel
Photo de madame la députée Aurélie Trouvé
Photo de monsieur le député Paul Vannier
Photo de monsieur le député Léo Walter

Après l’alinéa 7, insérer l’alinéa suivant :

« Par dérogation à l’article L. 1226‑1, tout salarié, alternant ou stagiaire bénéficie, en cas d’absence justifiée par l’arrêt de travail mentionné au précédent alinéa, d’une indemnité complémentaire à l’allocation journalière prévue à l’article L. 321‑1 du code de la sécurité sociale. Financée par l’employeur ou l’organisme d’accueil, cette indemnité complémentaire est calculée à hauteur de 100 % de la rémunération brute que le salarié, l’alternant ou le stagiaire aurait perçue s’il avait continué à travailler. Sont déduites du calcul de l’indemnité complémentaire le montant des allocations journalières prévues à l’article L. 321‑1 et effectivement perçues par la personne arrêtée. »

Exposé sommaire

Cet amendement des député.es membres du groupe LFI-Nupes vise à garantir le maintien intégral de la rémunération journalière de la personne en arrêt pour « menstruations incapacitantes ».

La personne ayant recours à l’arrêt bénéficiera certes du versement des indemnités journalières sans délai de carence, soit dès le premier jour de son arrêt. Mais le dispositif ne garantit pas pour autant le maintien intégral de sa rémunération journalière si cette dernière est affiliée au régime général et si sa convention collective ne comprend pas une clause de maintien de salaire.

En effet, le calcul des indemnités journalières revient à verser 50 % du salaire journalier de base. Si le salarié témoigne d’un an d’ancienneté, il a droit à un complément employeur, faisant porter l’indemnisation à 90 %. Cependant, les salariés travaillant à domicile, les salariés saisonniers, les salariés intermittents et temporaires sont exclus du bénéfice de ce complément. Le dispositif implique donc une perte de 10 % du salaire journalier pour les personnes affiliés au régime général ne bénéficiant pas d’une clause de maintien de salaire, voire une perte de 50 % pour celles dont l’ancienneté est inférieure à un an ou celles ne bénéficiant pas de l’allocation complémentaire.

En outre, les stagiaires percevant une gratification horaire inférieure à 4,35 euros ne bénéficient pas du versement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail.

Il est essentiel que l’arrêt prévu par le présent texte n’occasionne pas de perte de revenus pour les personnes concernées. Sans maintien intégral de la rémunération, le dispositif proposé assignera malheureusement toujours les femmes et les personnes concernées à devoir faire le choix entre perte de salaire ou travail dans la douleur.