- Texte visé : Proposition de loi n°2228 visant à instaurer de nouveaux objectifs de programmation énergétique pour répondre concrètement à l'urgence climatique
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires économiques
Après l’alinéa 15, insérer les deux alinéas suivants :
« Après la première phrase, insérer les mots suivants :
« La part des énergies renouvelables doit représenter 100 % de la production d’électricité en 2050. »
Par cet amendement, le groupe LFI-NUPES souhaite préciser que la politique énergétique a pour objectif l’atteinte de 100 % d’énergie renouvelable dans la production d’électricité en 2050, un objectif compatible avec le net zéro émission.
RTE prévoit la faisabilité d’un tel scénario dans son scénario « M0 », tout comme NegaWatt et d’autres organisations. Dans une telle perspective, les capacités installées en France seraient les suivantes :
- 208 GW pour le photovoltaïque
- 74 GW pour l’éolien terrestre
- 62 GW pour l’éolien en mer
- 22 GW pour l’hydraulique
- 3 GW pour les énergies marines
- 2 GW pour les bioénergies
Les différents rapports susmentionnés révèlent que la mise en application d’un tel scénario relève d’une volonté politique. La première étape du déploiement d’une telle volonté passe par l’inscription de cet objectif au sein du code de l’énergie.
L’atteinte du net zéro émission en 2050, qui doit prévaloir sur la neutralité carbone, suppose de s’appuyer sur le triptyque sobriété, efficacité énergétique et développement des énergies renouvelables. L’inscription de cet objectif participera à donner un signal clair aux industriels du renouvelable.
Pour toutes ces raisons, le groupe LFI-NUPES souhaite préciser que la politique énergétique a pour objectif l’atteinte de 100 % d’énergie renouvelable dans la production d’électricité en 2050.