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- Texte visé : Proposition de loi visant à instaurer de nouveaux objectifs de programmation énergétique pour répondre concrètement à l'urgence climatique, n° 2228
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires économiques
























































































Supprimer cet article.
L’objectif de cet amendement est de supprimer cet article. Le charbon présente deux désavantages majeurs, il n’est pas disponible en grande quantité sur le sol français, et surtout, son exploitation dans des centrales thermiques rejette énormément de carbone ce qui présente un risque sanitaire tout en aggravant le dérèglement climatique.
La France s’est dotée depuis plusieurs décennies d’un modèle unique qui a su se passer du nucléaire, là où la plupart des pays du monde l’utilisent encore en grande quantité. Pour des raisons conjoncturelles, quelques centrales à charbon sont encore utilisées notamment à Saint-Avold en Moselle. Ces dernières servent à compléter le système électrique lorsqu’il ne produit pas assez, particulièrement quand il n’y a pas assez de vent ou de soleil pour produire au moyen d'énergies renouvelables.
La relance ambitieuse du nucléaire devrait permettre de renoncer définitivement au charbon, cependant, inscrire dans la loi l’interdiction de cette énergie reviendrait à précipiter les étapes et contraindrait les gestionnaires du réseau français à acheter de l’électricité à nos voisins qui le produiraient alors avec du charbon. L’arrêt du charbon est communément voulu en France, mais cela doit passer par des investissements et non par des interdictions.