Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Édouard Bénard
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Emeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de madame la députée Mereana Reid Arbelot
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Jiovanny William

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Le présent amendement vise à réaffirmer l'opposition des députés du groupe GDR à la transformation de notre modèle de sûreté nucléaire. 

Le présent article vient en particulier remettre en cause la distinction construite de longue date entre l'expertise et le contrôle. Il effectue un choix qui ne protège pas clairement le périmètre et la liberté de l’expertise vis-à-vis des fonctions de contrôle et fait augmenter sensiblement le risque de subordination de l’expertise aux missions d’instruction de l’ASNR. De la même manière, il renvoie au règlement intérieur des modalités de publication des avis de recherche de la nouvelle institution ; un tel choix ne permet pas d’apporter une assurance suffisante quant à la publicité et à l’accès démocratique aux avis de la nouvelle institution.

Fruit d’un compromis construit depuis le lancement du plan Mesmer, l’organisation duale de la contrôle/expertise a été organisée formellement par les lois de 2001 (création de l’IRSN) et de 2006 (création de l’ASN). le modèle actuel de sûreté nucléaire a été reconnu comme très largement  efficace. L’indépendance de l’expertise et du contrôle a garantit à notre sûreté nucléaire de disposer des modalités de dialogue et de diagnostic efficace pour assurer la sûreté des sites existants, ainsi que la protection des populations. 

La persistance deux institutions, assortie de la responsabilité in fine de l'exploitant a permis également de garantir une sûreté dialogal : la controverse scientifique est l’élément qui garantit la bonne sûreté de nos installations. Vouloir fusionner l’expertise et le contrôle pour gagner en efficacité c’est oublier, que « démontrer la sûreté, c'est douter, pas être assertif ».

Aussi nous continuons de nous opposer à ce projet de loi, dont les fondations sont contestées par un très grand nombre d'acteurs, alors même que la dualité du système actuel assure une indépendance au service de l’amélioration de la sûreté.