Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Benjamin Saint-Huile
Photo de madame la députée Estelle Youssouffa
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de monsieur le député Charles de Courson
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de madame la députée Martine Froger
Photo de monsieur le député Stéphane Lenormand
Photo de monsieur le député Max Mathiasin
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de monsieur le député Laurent Panifous
Photo de monsieur le député Olivier Serva
Photo de monsieur le député David Taupiac
Photo de monsieur le député Jean-Luc Warsmann

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Les auteurs de cet amendement, opposés à la fusion entre l'ASN et l'IRSN, proposent de supprimer l'article 2 qui fixe les futures missions de l'AISNR.

Ils rappellent que la confiance du grand public dans l'énergie atomique est un préalable à toute relance du nucléaire. La mise en place d'un système de sûreté dual, souhaité pour éviter les conflits d'intérêt et distinguer l'expertise et la décision, est l'un des fondements de l'acceptabilité sociale de cette énergie. Cette confiance de la société civile n'est pas acquise, mais a été peu à peu bâtie grâce, en grande partie, au travail de l'IRSN. L’Institut, dans un dialogue constant avec la société civile a su rassurer sur les enjeux liés à la sûreté nucléaire. Les auteurs de cet amendement s'inquiètent que des retours en en arrière s'agissant de l'organisation de la sûreté nucléaire, fassent courir le risque de raviver une défiance vis-à-vis du nucléaire connue dans d’autres périodes (par exemple après Fukushima).

En outre, créer une nouvelle entité en pleine relance du nucléaire fait courir des risques importantes. Le premier est celui d'une fuite des compétences. Les salariés étant confrontés à un projet de fusion suscitant incompréhension et démotivation, pourraient se réorienter et travailler chez les acteurs économiques de la filière. D'autant que le marché de l’emploi est très favorable, et que les conditions salariales y sont particulièrement intéressantes. Le deuxième écueil de cette réforme est celui d'une désorganisation de la structure en charge de la sûreté du nucléaire à un moment où la charge de travail est importante; avec le risque d'effets contreproductifs et de retards dans le déploiement des prochains réacteurs. 

Pour ces raisons, les auteurs de cet amendement, attachés à la relance du nucléaire, souhaitent remettre en cause cette fusion.