- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de Mme Anne-Cécile Violland et plusieurs de ses collègues visant à réduire l’impact environnemental de l’industrie textile (2129)., n° 2307-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Substituer à l’alinéa 2 les deux alinéas suivants :
« 1° Le premier alinéa de l’article L. 229‑63 est ainsi rédigé :
« Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 229‑61 à L. 229‑62 est puni d’une amende de 20 000 euros pour une personne physique et de 500 000 euros pour une personne morale, ces montants étant portés à la totalité du montant des dépenses consacrées à l’opération illégale si ce montant dépasse 500 000 euros. » ; »
Par cet amendement, le groupe LFI-NUPES propose de rendre les sanctions pour non-respect de l'interdiction de la publicité plus adaptée aux moyens financiers des entreprises de la mode éphémère.
Les entreprises de la mode éphémère, notamment les plus puissantes d'entre elles, disposent de moyens financiers extrêmement importants.
Le sanction actuellement prévue par cet article apparait faible pour des personnes morales : seulement 100 000 euros d'amende.
Pour s'assurer de la bonne application de cette interdiction, nous proposons de porter le montant de cette amende à 500 000 euros, ce qui devrait dissuader un grand nombre d'entreprises.
Toutefois, les campagnes publicitaires peuvent atteindre des coûts faramineux excédant cette limite. Pour que les entreprises dont les ressources sont les plus importantes soient également dissuadées, nous proposons de porter le montant de cette sanction à hauteur de la totalité des dépenses consacrées à l'opération publicitaire illégale faisant la promotion de la mode éphémère.