- Texte visé : Projet de loi d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture , n° 2436
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires culturelles et de l'éducation
I. – À la première phrase de l’alinéa 7, substituer au mot :
« national »
le mot :
« régional ».
II. – En conséquence, supprimer les phrases 3 à 5.
L’alinéa 7 dispose que « l’État et les régions établiront un programme national d’orientation et de découverte de ces métiers et des autres métiers du vivant. ».
Dans la mesure où l’ensemble des articles relatifs à l’éducation et à la formation professionnelle se placent dans le cadre du contrat de plan régional de développement des formations et de l’orientation professionnelles prévu à l’article L. 214‑12 du code de l’éducation, un plan national d’orientation ne paraît pas pertinent. Elaboré pour l’ensemble des Régions, il ne pourrait comporter que des dispositions de portée générale nécessairement globales et non opérationnelles. Afin, précisément de conférer cet article un caractère opérationnel adapté aux différents territoires, nous estimons donc que cet article doit être réécrit en indiquant que ce programme sera régional et établi par l’État et la Région en lien avec la chambre d’agriculture régionale et les organismes professionnels du monde agricole.
La troisième phrase de l’alinéa détaille inutilement les bénéficiaires de ce plan d’orientation. Ces dispositions ne sont manifestement pas du domaine de la loi, mais relèvent à l’évidence de mesures d’organisation administrative réglées habituellement par l’autorité académique et les services des collectivités territoriales. Il semble en particulier risible de prévoir des actions de découverte pour les écoliers âgés de 6 à 11 ans. Ceux-ci ne sont pas vraiment en mesure de percevoir les enjeux de souveraineté de l’agriculture. Cette visite ne sera pour eux qu’une sortie récréative comme celle du ZOOPARC de BEAUVAL…
Les deux dernières phrases de l’alinéa relèvent selon nous du bavardage législatif et doivent être supprimées.