- Texte visé : Projet de loi d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture , n° 2436
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires culturelles et de l'éducation
Après l’alinéa 13, insérer l’alinéa suivant :
« 7° Ils enseignent les méthodes du sylvo-pastoralisme dans le cadre du développement des connaissances et compétences en matière de transitions agroécologique et climatique ; ».
Par cet amendement, le groupe LFI-NUPES souhaite rendre obligatoire l’enseignement des méthodes du sylvo-pastoralisme dans l’enseignement et la formation professionnelle publics aux métiers de l’agriculture, de la forêt, de la nature et des territoires.
Grâce à l’utilisation des troupeaux ovins pour débroussailler et ouvrir les espaces forestiers, le sylvo-pastoralisme remplit simultanément trois fonctions majeures : 1) le développement de la ressource pastorale et des ressources fourragères pour les troupeaux, 2) le développement et la valorisation des bois à moyen et long termes, 3) l’entretien des forêts et donc de lutte contre les départs d’incendie.
Subséquemment, l’enseignement obligatoire du sylvo-pastoralisme répond parfaitement aux « enjeux de développement de filières de production et de transformation agricole alliant performance économique, sociale, environnementale et sanitaire, de souveraineté alimentaire, de transitions agroécologique et climatique, de promotion de la diversité des systèmes des productions agricoles et de sensibilisation au bien‑être animal » comme énoncé à cet article.
Partant du constat que l’inscription dans la loi d’avenir agricole de 2014 de la notion d’agroécologie n’a pas permis d’évolution réelle des référentiels et des programmes, il semble nécessaire d’inscrire précisément dans le Code rural et de la pêche maritime l’obligation de l’enseignement des méthodes du sylvo-pastoralisme pour garantir une formation effective à au moins un des pans de l’agroécologie.