- Texte visé : Projet de loi d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture , n° 2436
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire
I. – L’article L. 5214‑16 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :
1° Le I est ainsi modifié :
a) Les 6° et 7° sont abrogés ;
b) Les treizième à dernier alinéas sont supprimés ;
2° Les 6° et 7° du II sont ainsi rétablis :
« 6° Assainissement des eaux usées, dans les conditions prévues à l’article L. 2224‑8 du présent code ;
« 7° Eau. » ;
II. – L’article L. 5215‑20 du même code est ainsi modifié :
1° Le a) du 5° du I est abrogé ;
2° Le II est ainsi rétabli :
« II. – La communauté urbaine peut par ailleurs exercer en lieu et place des communes les compétences relevant des groupes suivants :
« 1° Eau ;
« 2° Assainissement des eaux usées ».
III. – L’article L. 5216‑5 du même code est ainsi modifié :
1° Les 8° et 9° du I sont abrogés ;
2° Les 2° et 3° du II sont ainsi rétablis :
« 2° Eau ;
« 3° Assainissement des eaux usées, dans les conditions prévues à l’article L. 2224‑8 »
IV. – L’article L. 5217‑2 du même code est ainsi modifié :
1° Le a) du 5° du I est abrogé ;
2° Le III est ainsi rétabli :
« III. – La métropole peut par ailleurs exercer en lieu et place des communes les compétences relevant des groupes suivants :
« 1° Eau ;
« 2° Assainissement des eaux usées ».
Par cet amendement, le groupe LFI-NUPES souhaite rétablir le caractère optionnel du transfert des compétences eau et assainissement pour les communautés de communes, les communautés urbaines, les communautés d'agglomération et les métropoles.
Le groupe LFI-NUPEs s'oppose à l'intercommunalisation à marche forcée qui a lieu depuis plusieurs décennies, avec la multiplication des transferts de compétences aux intercommunalités. La loi NOTRe a consitué un pas de plus vers cette dépossession des communes de leurs prérogatives.
Cet amendement vise également que nous sommes pour une politique de l'eau de proximité. Comme précisé dans notre contre plan-eau, nous sommes pour revenir sur la mal-aimée loi NOTRe et le transfert obligatoire de la compétence eau et assainissement aux intercommunalités. Le groupe LFI-NUPES propose que dans chaque bassin de vie seront créés des comités locaux de co-gestion publique et citoyenne de l’eau, qui auront vocation à devenir les seuls opérateurs après la sortie en 5 ans des contrats privés de délégations de service public au profit de régies publiques. Les régions, réorganisées selon les bassins versants et sous-bassins de rivières hydrographiques, se verront confier la coordination des politiques publiques de maîtrise du cycle de l’eau et l’objectif de « zéro pollution et zéro épuisement de la ressource en eau.