- Texte visé : Projet de loi d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture , n° 2436
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire
À l’alinéa 5 substituer aux mots :
« dans le cadre du marché intérieur de l’Union Européenne et de ses engagements internationaux »
les mots :
« de manière autonome et indépendante ».
Protéger la souveraineté alimentaire de la France induit que l’approvisionnement alimentaire doit se faire en priorité sur le marché français et n’intervenir sur les marchés européens et internationaux que lorsque les productions françaises ne peuvent répondre à la demande.
Il s’agit de garantir l’autonomie alimentaire de la nation dans la mesure du possible, tout en protégeant sa force exportatrice. Comme l’ont récemment rappelé la crise du Covid et le conflit russo-ukrainien, l’autonomie alimentaire d’un pays représente un atout stratégique indéniable et une redoutable arme politique dans un contexte de compétition internationale féroce.
La balance commerciale agroalimentaire française est en effet dans un processus de déclin constant. En effet, le solde commercial agricole de la France s’établissait à 1,2 milliards d’euros en 2023, soit quatre fois moins qu’en 2022.
Produire au maximum notre alimentation tout en limitant la dépendance aux importations doit être inscrit comme objectif prioritaire dans la loi.
Tel est l’objet du présent amendement.