Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Thomas Ménagé
Photo de monsieur le député Thierry Frappé
Photo de madame la députée Sandrine Dogor-Such
Photo de monsieur le député Julien Odoul
Photo de monsieur le député Hervé de Lépinau
Photo de madame la députée Lisette Pollet

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« IV (nouveau). − Aucune information médicale relative au recours à l’aide à mourir par un proche du souscripteur ou de l’assuré ne peut être recueillie par les entreprises mentionnées au livre III du code des assurances. »

Exposé sommaire

Il est plausible que les entreprises d’assurance interrogent le souscripteur ou l’assuré en estimant que le fait qu’un proche ait eu recours à l’aide à mourir est un facteur justifiant, par exemple, l’application d’une prime plus élevée car ce fait exposerait plus au risque de « mort anticipée » s’il est associé à celui de présenter des pathologies héréditaires potentiellement incurables.

Cet amendement vise donc à exclure des questionnaires médicaux les éléments portant sur le recours, par un proche du souscripteur ou de l’assuré, au suicide assisté et à l’euthanasie dans l’hypothèse où ce projet de loi était voté et promulgué.