Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Marie-France Lorho
Photo de monsieur le député Thierry Frappé
Photo de madame la députée Christine Loir
Photo de monsieur le député Hervé de Lépinau
Photo de monsieur le député Jocelyn Dessigny
Photo de monsieur le député Julien Odoul
Photo de monsieur le député Christophe Bentz
Photo de madame la députée Sandrine Dogor-Such
Photo de madame la députée Lisette Pollet

À la fin de l’alinéa 6, après le mot :

« puisse »,

insérer le mot :

« effectivement ».

Exposé sommaire

Dans le cadre de l’entretien préalable à un acte de suicide assisté ou d’euthanasie avec le médecin, la procédure voudrait que le médecin « propose à la personne de bénéficier des soins palliatifs […] et s’assure, le cas échéant, qu’elle puisse y accéder ».

Or, l’accès aux soins palliatifs en France est particulièrement réduit. Aujourd’hui, seulement 30 % à 50 % des patients qui en auraient besoin y ont accès. En décembre 2023, il restait encore vingt-et-un départements dans lesquels il n’y avait pas d’unités spécialisés dans la prise en charge palliative.

Dès lors, que pourra proposer le médecin dans le cadre de cet entretien avec le patient s’il n’y a pas d’unité spécialisée dans la prise en charge palliative dans son département ? Il paraît évident que le choix du patient sera moins libre et beaucoup plus contraint.