- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la dernière phrase de l’alinéa 14, après le mot :
« formations »,
insérer le mot :
« publiques ».
Par cet amendement, le groupe LFI-NUPES souhaite favoriser la promotion des formations publiques conduisant aux métiers de l'agriculture auprès des collégien.ne.s.
L'enseignement public est gratuit, par définition accessible à toutes les classes sociales, et doit être l'instrument de l'émancipation de tous les élèves. C'est l'enseignement public agricole qui doit permettre d'atteindre les objectifs que fixe le présent projet de loi, notamment celui d'une hausse importante du nombre de personnes formées aux métiers de l'agriculture.
Il n’y aura pas de renouvellement des générations sans formation, pas plus que de transition de l’agriculture sans un enseignement agricole public de qualité. Pourtant, la situation de l’enseignement technique et professionnel agricoles est critique.
Considérant que le modèle agricole est à bout de souffle et qu’il doit bifurquer vers un modèle agroécologique, seul un enseignement public fort et soutenu permettra de construire ce nouveau modèle agricole soutenable.
Sans un effort financier considérable de la part de l'État, l'enseignement agricole public ne sera pas en mesure de relever les défis de l’installation et de la transmission, de la souveraineté alimentaire et de la bifurcation agroécologique qui s’imposent. Les difficultés budgétaires auxquelles sont confrontés ces établissements mettent à mal ces objectifs.
Cet amendement est inspiré d'une proposition du groupe Écologiste – NUPES en commission.