Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

Compléter l’alinéa 16 par les deux phrases suivantes :

« En ce sens, des apprentissages dédiés à la découverte des modèles agricoles basés sur les principes de l’agroécologie sont inclus dans les programmes de tout diplôme, titre, ou certificat enregistré au répertoire national des certifications professionnelles conduisant aux fonctions d’exploitants et salariés agricoles. Ces apprentissages de découverte des modèles agroécologiques concernent notamment les pratiques agricoles mises en œuvre au sein de ces modèles, leurs fondements agronomiques, mais aussi la question de leur viabilité agricole et économique. »

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à informer de manière complète dans leurs formations les futurs agriculteurs sur le modèle agroécologique.

L’argument de la faisabilité économique est ainsi souvent opposé aux défenseurs des pratiques agroécologiques. Pourtant, si le passage à des pratiques agricoles durables peut effectivement se traduire dans un premier temps par une baisse de la production, la production peut tout à fait revenir ensuite au niveau observé antérieurement, comme cela a déjà été observé.

Cette évolution est due au fait que réduire l’usage des intrants sur une parcelle qui a été traitée pendant des années et dont la vie des sols est dégradée a comme effet premier de retirer à la culture concernée sa principale protection (pesticides) et aide à la croissance (engrais de synthèse). Mais une fois que les intrants sont réduits et que des pratiques agroécologiques permettant de revitaliser les sols sont mises en place (couverture permanente des sols, cultures associées...), la fertilité naturelle des sols est améliorée, conduisant à de meilleurs rendements. Ce sont en effet les micro-organismes du sol qui permettent la décomposition et la minéralisation de la matière organique, la rendant utilisable par les végétaux cultivés pour leur nutrition. Utiliser des pesticides, en détruisant une partie de cette vie souterraine, enferme donc la parcelle cultivée dans une dépendance aux pesticides et engrais de synthèse.

Il est donc possible d’installer des modèles agricoles durables et viables économiquement, en changeant de logiciel et en s’appuyant sur des pratiques agroécologiques permettant de restaurer les fonctionnalités naturelles des écosystèmes agricoles.

Dans cette optique, il est nécessaire d’adresser, dans l’enseignement agricole, l’angle mort de la viabilité économique du modèle agroécologique.

Cet amendement est issu des échanges avec Déclic collectif.