- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Dans un délai de douze mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’opportunité de créer des centres polytechniques professionnels agricoles dont la vocation est d’associer toutes les formations publiques d’un même territoire en s’appuyant sur les structures existantes. Ce rapport analyse les impacts des centres polytechniques professionnels sur la lutte contre les déserts de formation ainsi que les investissements nécessaires pour la rénovation et l’extension des locaux de formation, leur équipement en matériel performant et le recrutement de formateurs nécessaires.
"Par le présent amendement, le groupe LFI-NUPES souhaite examiner la faisabilité de la création d’un véritable service public de la formation professionnelle agricole à travers la mise en place de centres polytechniques professionnels sur tout le territoire.
Ces centres polytechniques s’appuient sur les structures existantes telles que les lycées professionnels et polyvalents, les groupements d’établissements (Greta), les centres de l’Agence pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), les instituts du Centre national des arts et métiers (CNAM), les instituts universitaires technologiques (IUT) ou encore les universités.
Ces centres regroupent toutes les formations publiques d’un même territoire, du certificat d’aptitude professionnelle (CAP) au brevet de technicien supérieur (BTS) ou encore, lorsque cela est pertinent, des instituts universitaires technologiques (IUT) et licences professionnelles. Ils permettent la validation des acquis de l’expérience (VAE).
Les centres polytechniques professionnels maillent le territoire national pour permettre l’accès du plus grand nombre et lutter contre les déserts de formation. La création de tels centres passe nécessairement par un investissement massif dans la rénovation et l’extension des locaux de formation existants, leur équipement en matériel performant et le recrutement de formateurs à la hauteur des besoins de qualification dans le secteur agricole. "