Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Caroline Colombier
Photo de monsieur le député Franck Allisio
Photo de madame la députée Bénédicte Auzanot
Photo de monsieur le député Philippe Ballard
Photo de monsieur le député Romain Baubry
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Photo de monsieur le député Christophe Bentz
Photo de monsieur le député Pierrick Berteloot
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Photo de madame la députée Sophie Blanc
Photo de monsieur le député Frédéric Boccaletti
Photo de madame la députée Pascale Bordes
Photo de monsieur le député Jorys Bovet
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Photo de monsieur le député Frédéric Cabrolier
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Photo de monsieur le député Thibaut François
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Photo de madame la députée Stéphanie Galzy
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Photo de monsieur le député Yoann Gillet
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Photo de monsieur le député Michel Guiniot
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Photo de monsieur le député Laurent Jacobelli
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Photo de madame la députée Anaïs Sabatini
Photo de monsieur le député Alexandre Sabatou
Photo de monsieur le député Emeric Salmon
Photo de monsieur le député Philippe Schreck
Photo de monsieur le député Emmanuel Taché de la Pagerie
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Tanguy
Photo de monsieur le député Michaël Taverne
Photo de monsieur le député Lionel Tivoli
Photo de monsieur le député Antoine Villedieu

À l’alinéa 1, après le mot : 

« cultivées, », 

insérer les mots : 

« notamment à la suite de l’abandon de la culture d’espèces végétales pérennes, ».

Exposé sommaire

On observe depuis plusieurs années une multiplication des parcelles de verges et cultures abandonnées qui deviennent des foyers potentiels de maladies comme la flavescence dorée alors que le dépérissement des cultures fait l’objet d’une lutte obligatoire en application des articles L 250‑1 à 9 et L 251‑3 à 11 du Code rural.

Cette situation, en nette aggravation, affaiblit très sérieusement la stratégie régionale de lutte contre le vecteur et nécessite de traiter très régulièrement les parcelles voisines afin de prévenir leur contamination. L’augmentation de l’usage de produits insecticides qu’elle entraîne va à l’encontre de la stratégie globale de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires car ces parcelles constituent de véritables réservoirs d’agents pathogènes qui nécessitent de multiplier les traitements.

Les sanctions pénales applicables aux propriétaires de ces parcelles, qui reposent sur une procédure d’arrachage administratif ou par voie judiciaire, sont très longues à mettre en œuvre (en général ces procédures aboutissent après deux à trois ans), coûteuses pour l’État et peu efficaces. Elles ne répondent pas à l’enjeu que fait peser la multiplication des parcelles non cultivées dans une contexte de crise agricole, sur la pérennité des exploitations du fait de la propagation de la flavescence dorée, ou indirectement sur la qualité et quantité des récoltes impactées par les maladies comme l’oïdium ou le mildiou.

Afin de rendre cette lutte plus efficiente et pour dissuader les propriétaires de conserver ces parcelles en l’état, l’amendement proposé vise à faire sortir du champ délictuel de sanction les organismes de quarantaine non prioritaires pour permettre la mise en œuvre d’un dispositif de sanction contraventionnel pour non-respect des prescriptions de lutte contre la flavescence dorée ou autres organismes soumis à lutte obligatoire.

Ce régime de sanction serait plus adapté à la grande diversité des situations rencontrées (indivision, succession, procédure collective, propriétaire retraité n’ayant plus de fermier, etc.) et favoriserait la mise en place d’une politique de graduation des sanctions. L’évolution pourrait se traduire par l’instauration d’une contravention de 5ème classe, applicable à chaque parcelle non cultivée. La mise en œuvre de cette sanction serait laissée à l’appréciation des services de contrôle, en cas de non-respect des mesures de prévention, de surveillance ou de lutte contre les organismes nuisibles.


Amendement co-rédigé avec la Confédération Nationale des producteurs de vins et eaux de vie de vin à Appellations d'Origine Contrôlées (CNAOC).