- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°3952
À l’alinéa 8, après le mot :
« productions »,
insérer les mots :
« en favorisant le circuit-court et la consommation de produits agricoles de proximité ».
Cet amendement vise à encourager les circuits-courts et la pratique « locavore ».
Le fait d'être « locavore » et d'encourager la consommation de produits agricoles produits à proximité de chez soi a de multiples avantages. Cette consommation évite les multiples intermédiaires qui ruinent les agriculteurs pour leur assurer un revenu meilleur. De cette manière, la population locale bénéficie de produits de qualité, français, ce qui contribuent à la création de richesse et de développement de territoires. Cela limite aussi les émissions polluantes nécessaires lors de longs transports.
Le circuit-court de proximité permet de rapprocher les agriculteurs et les consommateurs. Par-là, il s'agit de promouvoir les bénéfices d'une agriculture nationale plutôt que de privilégier l'achat de produits importés alors même que les critères sanitaires et environnementaux ne sont pas les mêmes. Bien entendu, consommer des produits importés est souvent du à des questions économiques. Toutefois, les importations posent de véritables problèmes qu'il s'agit de soulever. En vingt ans, les importations de produits agricoles ont doublé. Il faut rapprocher l'agriculteur du consommateur pour mettre fin à ces importations massives.
Pour toutes ces raisons, il est indispensable que cette notion de circuit-court et la pratique de locavorisme soit mentionnés dans cette loi.