Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

À l’alinéa 4, substituer aux mots :

« d’intérêt général majeur », 

les mots :

« une priorité nationale ».

Exposé sommaire

La notion d'"intérêt général majeur" introduit une confusion délibérée avec celle de "raison impérative d'intérêt public majeur" du code de l'environnement, qui ne peut s'appliquer qu'au cas par cas et dans des conditions strictes, exceptionnelles et limitées.

L'affirmation du gouvernement selon lequel cette mention permettrait de "pondérer les politiques publiques et placer l'agriculture au même niveau que l'environnement", pour guider l'interprétation du juge administratif, est fausse et dangereuse.

Elle est fausse, car la loi ne peut remettre en cause les principes de la Charte de l'environnement inscrite dans la Constitution, ni le droit européen. Comme l'euphémisent eux-mêmes les Rapporteurs, la notion "intérêt général majeur" est donc d'un "intérêt juridique relatif". 

Elle est dangereuse, car elle est une machine à fabriquer du contentieux en pagaille.

Elle est enfin trompeuse, car les agricultrices et les agriculteurs ne demandent pas des mots et des mentions symboliques, mais des décisions concrètes pour pouvoir vivre dignement de leur métier.