- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°3952
Compléter l’alinéa 34 par les mots :
« pour l’alimentation humaine et l’alimentation animale ; ».
Cet amendement de repli du groupe LFI-NUPES propose de préciser que la France vise une autonomie protéique totale en 2050 à la fois pour l'alimentation humaine et animale.
Il s'agit de s'assurer que cet objectif ne s’appliquerait pas qu’aux protéines végétales consommées par les humains ; il est essentiel de préciser que l’objectif est visé pour l’alimentation humaine mais également pour l’alimentation du bétail. En effet, nous avons actuellement une forte dépendance aux protéines végétales importées pour le bétail (soja d’Amérique Latine contribuant à la déforestation notamment). Comme le déplorait déjà lui-même le ministre de l’agriculture Julien Denormandie lors du lancement du plan protéines végétales en 2020, la France dépend pour moitié des importations de protéines végétales pour l’alimentation du bétail.
Cet amendement est issu d'une proposition du Collectif nourrir.