- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°3952
À l’alinéa 7, substituer aux mots :
« en luttant contre la décapitalisation de l’élevage »,
les mots :
« en soutenant les fermes d’élevage qui favorisent la biodiversité ».
Par cet amendement, le groupe parlementaire LFI-NUPES souhaite consacrer le rôle des fermes d'élevage paysan qui participent à la protection de la biodiversité.
Les résultats d'une étude publiée en janvier 2024, par des chercheurs de l'INRAE, soulignent que les fermes d'élevage qui favorisent la biodiversité seraient une source d'inspiration. En effet, ces fermes d'élevage ont des impacts environnementaux réduits et une meilleure efficacité énergétique. De plus, ils préservent les prairies qui permettent l'autonomie alimentaire des élevages, le maintien des paysages, la préservation de la biodiversité et le bien-être animal. Les prairies présentent à proximité des cultures permettent également d'atténuer le déclin de la biodiversité, en agissant comme des zones refuges.
Pourtant, les prairies représentent le premier type de milieux détruit par l'artificialisation (plus de 55 000 hectares entre 1990 et 2018 selon l'ONB). Il est indispensable de restaurer et sanctuariser nos prairies pour maintenir le bon de fonctionnement des écosystèmes. C'est pourquoi nous souhaitons que la politique d'installation et de transmission en agriculture favorise ces modèles d'élevage paysan, qui, tout en participant à l'objectif de souveraineté alimentaire, répondent à l'enjeu de conservations des prairies sur nos territoires, qui participent à la préservation de la biodiversité.