Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

I. – Rédiger ainsi l’alinéa 3 :

« Art. L. 1 A. – L’agriculture, le pastoralisme, la pêche et l’aquaculture constituent le patrimoine commun de la Nation au sens de l’article L. 110‑1 du code de l’environnement et garantissent la souveraineté agricole et alimentaire de la France ».

II. – En conséquence, après l’alinéa 41, insérer l’alinéa suivant :

« I bis. – À la première phrase du premier alinéa du I de l’article L. 110‑1 du code de l’environnement, les mots : « et la biodiversité » sont remplacés par les mots : « , la biodiversité, l’agriculture, le pastoralisme, la pêche et l’aquaculture ». »



Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à intégrer l’agriculture, le pastoralisme, la pêche, l’aquaculture comme le patrimoine commun de la nation au sens de l’article L110‑1 du code de l’environnement.

Dans son avis rendu sur le projet de loi, le Conseil d’État propose de ne pas retenir la défense des intérêts fondamentaux de la Nation, précisant que « la portée d’une telle mention n’étant pas claire et son utilité apparaissant douteuse. »

Les conseillers d’État auditionnés par les rapporteurs ont bien précisé que l’intérêt général majeur ne produira pas d’effet juridique caractérisé. Autrement dit, cette mention est superfétatoire et risque même de créer une désillusion pour une partie du monde agricole qui espère beaucoup de cet élément de définition qui n’apportera rien sur le plan juridique. Cela risque de créer une machine à frustration dangereuse dans un moment de mobilisation et de colère du monde agricole. 

En s’appuyant sur des notions précises et existantes en droit, cet amendement vise à préciser que l’agriculture, le pastoralisme, la pêche et l’aquaculture font partie intégrantes patrimoine commun de la nation au sens de l’article L110‑1 du code de l’environnement. 

De telle sorte que ces activités vitales dans nos territoires pour assurer notre souveraineté agricole et alimentaire puissent s’articuler avec l’environnement et la biodiversité et être protégés au même niveau dans le cadre d’une approche one health. 

C’est la précision de la définition dans laquelle s’inscrivent l’agriculture, le pastoralisme, la pêche et l’aquaculture qui permettra de leur garantir une protection effective et de haut rang dans notre système juridique.