- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après l’alinéa 6, insérer l’alinéa suivant :
« Le diplôme mentionné au premier alinéa du présent article peut être obtenu par la validation des acquis de l’expérience. »
Cet amendement vise à permettre aux personnes ayant suffisamment d'expérience professionnelle dans le secteur agricole d'obtenir le diplôme créé par le présent article.
Les agriculteurs sont en moyenne moins diplômés que l’ensemble des personnes en emploi. En 2019, 26 % des agriculteurs étaient ainsi diplômés de l’enseignement supérieur, contre 43 % dans le reste de la population. Pour autant, le niveau de diplôme des agriculteurs s'est fortement élevé ces dernières décennies. Ainsi alors que les agriculteurs qui n'avaient aucun diplôme ou uniquement le brevet des collèges représentaient 82 % de la profession en 1982, ils n'étaient que 14 % en 2019, soit une part comparable à celle observée sur l’ensemble des personnes en emploi.
Si le nouveau diplôme de niveau bac+3 doit constituer un outil de mise en œuvre de transformation de la production agricole et notamment son adaptation aux transitions climatiques, il doit également être ouvert à ceux à ceux qui, par leur expérience, ont montré leurs capacités à s'adapter à ces enjeux.
Tel est l'objet du présent amendement.