- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie (n°2462)., n° 2634-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer la seconde phrase de l'alinéa 12.
Le plan personnalisé d’accompagnement illustre la troisième acception du terme
« accompagnement », sans qu’il ne soit défini si le terme fait référence à l’article 1, c’est-à-dire une
réponse aux besoins physiques, psychologiques et sociaux du malade, ou à l’article 2 désignant les
maisons d’accompagnement où peuvent se pratiquer le suicide assisté et l’euthanasie.
En outre, rappeler régulièrement à leur auteur les directives anticipées est de nature à angoisser le
patient en le projetant en permanence dans la perspective de l’issue fatale. Jean-Marc Sauvé
rappelait que de nombreuses personnes âgées de nationalité néerlandaise demandaient à émigrer
pour se protéger de cette réitération angoissante, voire d’une administration d’un produit létal à leur
insu.
La frontière entre le titre I dédié à l’accompagnement et le titre II dédié à l’aide à mourir est
inopérante dès lors que le suicide assisté et l’euthanasie seront possibles dans les maisons
d’accompagnement, conformément aux déclarations de la ministre en commission. Cet amendement
vise donc à supprimer le rappel régulier au patient de l’existence de ses directives anticipées.