Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Nicolas Meizonnet
Photo de monsieur le député Frank Giletti
Photo de monsieur le député Jorys Bovet
Photo de monsieur le député Michel Guiniot
Photo de madame la députée Bénédicte Auzanot
Photo de madame la députée Laure Lavalette
Photo de monsieur le député Philippe Schreck
Photo de madame la députée Lisette Pollet
Photo de monsieur le député Kévin Mauvieux
Photo de madame la députée Yaël Ménaché
Photo de monsieur le député Pierrick Berteloot
Photo de madame la députée Michèle Martinez
Photo de monsieur le député Emmanuel Taché de la Pagerie
Photo de madame la députée Caroline Parmentier
Photo de madame la députée Katiana Levavasseur
Photo de monsieur le député Daniel Grenon
Photo de madame la députée Laurence Robert-Dehault
Photo de madame la députée Florence Goulet
Photo de madame la députée Angélique Ranc
Photo de madame la députée Mathilde Paris
Photo de monsieur le député Philippe Ballard
Photo de monsieur le député Christophe Bentz
Photo de monsieur le député Sébastien Chenu
Photo de monsieur le député Julien Rancoule
Photo de monsieur le député Frédéric Boccaletti
Photo de madame la députée Marie-France Lorho
Photo de monsieur le député Serge Muller
Photo de madame la députée Catherine Jaouen
Photo de monsieur le député Grégoire de Fournas
Photo de madame la députée Anaïs Sabatini
Photo de monsieur le député Emmanuel Blairy
Photo de monsieur le député Nicolas Dragon
Photo de monsieur le député Pierre Meurin
Photo de madame la députée Julie Lechanteux
Photo de madame la députée Gisèle Lelouis
Photo de monsieur le député Thierry Frappé

I. – À la fin de l’alinéa 4 substituer aux mots :

« d’empêcher ou de tenter d’empêcher de pratiquer ou de s’informer sur l’aide à mourir par tout moyen, y compris par voie électronique ou en ligne, notamment par la diffusion ou la transmission d’allégations ou d’indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les caractéristiques ou les conséquences médicales de l’aide à mourir : »

les mots : 

« de tenter d’empêcher physiquement un accès à l’aide à mourir ».

II. – En conséquence, supprimer les alinéas 5 et 6.

 

Exposé sommaire

L’objectif de cet amendement est de simplifier certaines dispositions pénales de ce projet de loi de manière à éviter toute ambiguïté ou répercussion néfaste. 

Le fait de s’opposer à l’euthanasie de manière générale est une opinion qui doit rester légale et l’entourage d’un patient ou les détracteurs de l’aide à mourir doivent pouvoir continuer d’exprimer leur avis sans craindre des poursuites judiciaires et même une peine de prison qui serait disproportionnée. L’alinéa 5 tel qu’il est rédigé, pourrait ouvrir la voie à certains abus en condamnant non plus seulement les personnes qui tentent directement et physiquement de s’opposer à une euthanasie ou qui harcèlent les soignants, mais également les individus ou association qui souhaitent défendre une autre vision de la fin de vie plus conforme au modèle en place jusqu’à la promulgation éventuelle de cette loi.  

La loi protège déjà les professionnels de la santé notamment en cas d’agression ou de harcèlement, les alinéas 6 et 7 ne sont donc pas utiles.