- Texte visé : Proposition de loi, adoptée par le Sénat, visant à lutter contre les fermetures abusives de comptes bancaires, n° 321
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire
I. – À l’alinéa 3, après le mot :
« écrit »,
insérer les mots :
« la décision de résiliation ».
II. – Au même alinéa, substituer aux mots :
« réception de cette demande, sur support papier ou sur un autre support durable, la décision de résiliation, »
les mots :
« la date de celle-ci ».
Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à imposer à l’établissement de crédit qui procède à la résiliation de la convention de compte qui le lie à son client de motiver cette résiliation, même si le client n’en formalise pas la demande.
Notre société souffre d’un mal qui concerne aussi bien les secteurs privé et public : le non recours aux droits. Qu’il s’agisse de droits sociaux ou en l’occurrence de droits à la consommation, un grand nombre de nos concitoyens ne jouissent pas de l’ensemble des droits auxquels ils pourraient prétendre, que ce soit par manque d’information ou par complexité des démarches administratives à réaliser.
En ce sens, cet amendement vise à systématiser la motivation de résiliation par l’établissement de crédit au client concerné.
Cette information (motif de clôture de compte) est aisément disponible puisque l’établissement bancaire prend la décision de clôture en connaissance de cause. Il s’agit donc simplement de faire figurer cette information dans les communications adressées au client lui notifiant la fermeture de son compte.
Cet amendement a été travaillé en lien avec l’association UFC-Que-Choisir.