Fabrication de la liasse
Rejeté
(samedi 26 octobre 2024)
Photo de monsieur le député Bruno Clavet
Photo de madame la députée Laure Lavalette
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Photo de monsieur le député Alexandre Dufosset
Photo de monsieur le député José Beaurain
Photo de monsieur le député José Gonzalez
Photo de monsieur le député Julien Guibert
Photo de madame la députée Lisette Pollet
Photo de monsieur le député Philippe Lottiaux
Photo de madame la députée Angélique Ranc
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Photo de monsieur le député Hervé de Lépinau
Photo de monsieur le député Serge Muller
Photo de madame la députée Florence Joubert
Photo de madame la députée Sophie Blanc
Photo de madame la députée Catherine Rimbert
Photo de madame la députée Claire Marais-Beuil
Photo de monsieur le député Pascal Jenft
Photo de monsieur le député Auguste Evrard
Photo de monsieur le député Frédéric Weber
Photo de monsieur le député Christian Girard
Photo de madame la députée Julie Lechanteux
Photo de monsieur le député Emmanuel Blairy
Photo de monsieur le député Timothée Houssin
Photo de madame la députée Stéphanie Galzy
Photo de monsieur le député Robert Le Bourgeois
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Photo de monsieur le député Joseph Rivière
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Photo de monsieur le député Romain Tonussi
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Photo de madame la députée Christine Engrand
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Photo de monsieur le député Philippe Schreck
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Photo de madame la députée Gisèle Lelouis
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Photo de monsieur le député Matthieu Marchio
Photo de madame la députée Monique Griseti
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Photo de monsieur le député Nicolas Dragon
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Photo de madame la députée Béatrice Roullaud
Photo de madame la députée Manon Bouquin
Photo de madame la députée Edwige Diaz
Photo de madame la députée Caroline Colombier

À la fin du second alinéa de l'article 298 septies du code général des impôts, les mots : « et sur les services de presse en ligne reconnus comme tels en application de l'article 1er de la loi n° 86-897 du 1er août 1986 portant réforme du régime juridique de la presse » sont supprimés.

Exposé sommaire

Depuis 2014, les 1 358 services de presse en ligne en France bénéficient d'un taux réduit de TVA à 2,1 %, aligné sur celui de la presse papier. Cette mesure visait initialement à soutenir l’émergence d'un secteur encore en développement, afin de favoriser le pluralisme de l’information et de permettre aux médias numériques de se stabiliser économiquement. Cependant, après plusieurs années de croissance, il apparaît clairement que ces très nombreux médias en ligne ont atteint une maturité économique et ne nécessitent plus un tel soutien fiscal.

En effet, beaucoup ont su se développer de manière autonome en adoptant des modèles économiques viables basés sur les abonnements, la publicité et le financement participatif.

Le paysage médiatique en ligne est aujourd'hui suffisamment dense pour se passer d'un soutien fiscal spécifique.

En conséquence, le maintien d'une TVA réduite pour les services de presse en ligne apparaît comme une niche fiscale coûteuse et désormais injustifiée. Selon les estimations, cette niche coûte entre 10 et 12 millions d'euros par an aux finances publiques, un montant qui pourrait être redéployé vers des secteurs prioritaires tels que la santé, la sécurité ou les services publics en général. En alignant la TVA des services de presse en ligne sur le taux standard de 20 %, l'État pourrait récupérer des recettes fiscales estimées entre 10 et 15 millions d'euros par an.

Ainsi, il est proposé de supprimer cette niche fiscale qui n'a plus lieu d'être.