Fabrication de la liasse

Amendement n°II-1438

Déposé le mardi 5 novembre 2024
En traitement
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Photo de monsieur le député Laurent Alexandre
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Photo de monsieur le député Aurélien Saintoul
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Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Andrée Taurinya
Photo de monsieur le député Matthias Tavel
Photo de madame la députée Aurélie Trouvé
Photo de monsieur le député Paul Vannier

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt0350 000 000
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation00
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture00
Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)00
MAEC(ligne nouvelle)350 000 0000
TOTAUX350 000 000350 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Par cet amendement, le groupe parlementaire LFI-NFP propose d'augmenter le budget dédié aux mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) de 300 millions d'euros afin d'accélérer la bifurcation écologique de l'agriculture.

Les MAEC sont un outil du second pilier de la Politique agricole commune (PAC). Ce sont des engagements pris sur les fermes pour 5 ans, afin de répondre à de grands enjeux autour de l’eau, des sols, du bien-être animal, de la biodiversité, de la lutte contre les algues vertes…

Elles supposent des changements de pratiques et de systèmes et rémunèrent les surcoûts et la prise de risque. Les MAEC, notamment les MAEC systèmes (couvrant l’entièreté de la ferme), sont un outil majeur de la transition agro-écologique. Pourtant, la France est l’Etat membre qui alloue la plus faible part du second pilier aux MAEC (22%) avec comme objectif 5,9% de surface agricole utile (SAU) couverte par les MAEC, en régression par rapport à 2020 (6%).

De nombreuses fermes se sont engagées et ont signé un contrat MAEC : un signe très positif pour l’évolution de l’agriculture française. Mais le budget est largement insuffisant pour honorer les contrats signés par les paysans et paysannes lors de leur déclaration PAC.

En effet, concernant les demandes de MAEC 2023, certains agriculteurs ont dû attendre juin 2024 pour percevoir leur aide MAEC en raison d'un retard de paiement dû à un mauvais calibrage des sommes allouées aux MAEC et du manque de moyens des services des Directions départementales des Territoires (DDT) pour traiter ces dossiers.

Dans l’attente d’une modification du plan stratégique national via un transfert des fonds du premier pilier vers le second pilier, le présent amendement propose d’allouer 300 millions d’euros supplémentaires pour les « Mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) ».

Pour des raisons de recevabilité financière, cet amendement procède au mouvement de crédits suivant :

- Il abonde de 350 000 000 d'euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement le nouveau programme "MAEC"
- Il minore de 350 000 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement l'action 24 – Gestion équilibrée et durable des territoires du programme 149 Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt.

Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires de l’Assemblée nationale, avec bien évidemment le souhait que le Gouvernement lève le gage.