Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF2264

Déposé le mardi 29 octobre 2024
Discuté
Rejeté
(mercredi 6 novembre 2024)
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Emmanuel Grégoire
Photo de madame la députée Dieynaba Diop
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Sophie Pantel
Photo de monsieur le député Pierrick Courbon
Photo de madame la députée Florence Herouin-Léautey
Photo de madame la députée Céline Hervieu
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de madame la députée Béatrice Bellay
Photo de madame la députée Fanny Dombre Coste
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Arnaud Simion
Photo de madame la députée Valérie Rossi
Photo de monsieur le député Julien Gokel
Photo de monsieur le député Denis Fégné
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Christophe Proença
Photo de madame la députée Pascale Got
Photo de madame la députée Marie-José Allemand
Photo de monsieur le député Fabrice Roussel
Photo de monsieur le député Thierry Sother
Photo de monsieur le député Peio Dufau
Photo de madame la députée Ayda Hadizadeh
Photo de monsieur le député Jacques Oberti
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Fabrice Barusseau
Photo de madame la députée Marietta Karamanli

Le troisième alinéa de l’article 19 de la loi n° 55‑366 du 3 avril 1955 relative au développement des crédits affectés aux dépenses du ministère des finances et des affaires économiques pour l’exercice 1955 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Elle n’est pas applicable aux Présidents de la République élus après le 1er avril 2022 ».

 

Exposé sommaire

Le samedi 21 décembre 2020, le président Emmanuel Macron a indiqué vouloir renoncer par avance à sa future retraite d’ancien Président de la République, devenant ainsi le premier Président à renoncer au bénéfice de la loi du 3 avril 1955. En vertu de ce texte adopté par la IVème République, toujours en vigueur, les anciens chefs d’État se voient verser à vie, dès leur départ de l’Élysée, une pension équivalente au salaire d’un conseiller d’État, dont le montant n’est soumis à aucune condition d’âge ni de durée de mandat ni de revenus. L’actuel chef de l’État indiquait également que la loi de 1955 ne s’appliquerait plus à aucun Président à l’avenir.
Aussi, le présent amendement vise à honorer cette promesse de l’actuel président de la République et donc à supprimer cette pension.

Bien entendu, il conviendra si cet amendement devient loi, de procéder, par décret, à l’affiliation du Président de la République au régime général de sécurité sociale au titre de l’assurance vieillesse, comme le sont aujourd’hui les membres du Gouvernement.