- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2025, n° 324
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
- Mission visée : Pouvoirs publics
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Présidence de la République | 0 | 3 000 000 |
Assemblée nationale | 3 000 000 | 0 |
Sénat | 0 | 0 |
La Chaîne parlementaire | 0 | 0 |
Indemnités des représentants français au Parlement européen | 0 | 0 |
Conseil constitutionnel | 0 | 0 |
Haute Cour | 0 | 0 |
Cour de justice de la République | 0 | 0 |
TOTAUX | 3 000 000 | 3 000 000 |
SOLDE | 0 |
Par cet amendement, les député.es du groupe LFI-NFP souhaitent récupérer les dépenses de luxe du Président de la République au bénéfice des travailleurs les plus précaires de l'Assemblée nationale.
Les repas et réceptions pour l'accueil du roi Charles III, du Premier ministre indien Narendra Modi ainsi que la réception du président mongol, Ukhnaagiin Khürelsükh ont coûté près d'un million d'euros. Ces réceptions indécentes, alors que la France subissait une inflation record depuis 20 ans, que des millions de Français se privaient pour manger, ne sont pas acceptables. Un Président de la République ne devrait pas agir comme ça ! Nous proposons de récupérer ce million et de le redéployer dans le budget de l'Assemblée nationale, afin de revaloriser les salaires des travailleurs les plus précaires au sein de ces institutions : le personnel d'entretien notamment, ainsi que le personnel fonctionnaire bénéficiant des plus basses indemnités.
Pour ce faire, nous proposons de redéployer 3 000 000 d'euros en AE et en CP de l'action 01 « Présidence de la République » du programme 501 « Présidence de la République » au sein de l'action 01 du programme « Assemblée nationale », notamment en ce qui concerne le financement des entreprises d'entretien, dans le but de revaloriser les salaires des travailleurs, ainsi qu'en ce qui concerne la revalorisation des salaires des fonctionnaires les plus précaires de l'Assemblée nationale.